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Par Webmaster FNDIRP
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Le 17 août, la Fédération nationale des déportés internés résistants et patriotes (FNDIRP) a rendu hommage aux sept résistants des Forces françaises de l’intérieur (FFI) tués à la même date, en 1944, rue Leroux à Paris.
La cérémonie s’est déroulée dans une atmosphère chaleureuse, en présence notamment de M. Jacquet, délégué général du Comité de la Flamme, de M. Sauvage, adjoint à la mairie du 16e arrondissement, M. Haulet, secrétaire général de l’Union française des associations de combattants et de victimes de guerre (UFAC),? Etaient également présents Maxime Paul, président de l’Union mutualiste d’Île-de-France (UMIF) et de Mmes Sibiril et Cabeza-Marnet, représentant respectivement les associations mémorielles Ceux de Rawa-ruska et l’Amicale de Ravensbrück. La FNDIRP était représentée par Alain rivet, trésorier national, et plusieurs associations départementales de la région parisienne.
En l’absence de notre président, Jean Villeret, Roger Montagner, vice- président national, a présidé cet hommage. Un grand merci à nos porte-drapeaux sous la conduite de Serge Nail et Michelle Asséré, nos porte-drapeaux nationaux. dans son allocution, le vice-pré- sident a rappelé que le 16 août 1944, quelques jours avant la Libération de Paris, trente-cinq résistants ont été attirés dans un guet-apens et sauvagement exécutés par des officiers SS à la cascade du bois de Boulogne. Sept autres du groupe FFI de Draveil sont guidés rue Leroux, en camion bâché, sous prétexte de sécurité. Surpris, les résistants tuent quatre de leurs adversaires. deux résistants succombent, les survivants sont sauvagement tabassés, puis abattus.
Redonnons aujourd’hui une existence à ces sept hommes âgés de vingt à quarante ans qui ont fait le sacrifice de leur jeunesse. Tous sont morts pour la France. Ce sont Lucien Malaviole, âgé de vingt-neuf ans, dont la promotion 2020 de l’école de gendarmerie de Montluçon porte le nom ; Émile Fruchard, né en 1907 ; Léon Sorbier, né en 1909, Pierre Guilbert, né en 1908; Michel Plantain, né en 1923 ; Alexandre Marion, né en 1904 ; Jean Baptiste Isoard, né en 1921.
Sans leur courage et leur détermination, la Libération de Paris n’aurait pas été possible. Souvenons-nous et ne perdons pas le sens de leur combat humaniste, ayons à l’esprit que la démocratie est partout menacée, que les victimes et les combattants pour la Liberté ont le même visage aujourd’hui, qu’hier.
Les gerbes ont ensuite été déposées par M. Sauvage, adjoint à la mairie du 16e arrondissement, et M. Roger Montagner pour la FNDIRP.
La cérémonie s’est terminée par un vin d’honneur, un moment très apprécié de convivialité.
Roger Montagner
Vice-président de la FNDIRP
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