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Par Com FNDIRP
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Une seule journée internationale des droits de la femme c’est insuffisant, il faudrait y penser toute l’année !
Cette « journée de la femme » me rappelle cette remarque de Gisèle Guillemot, résistante et déportée : « Les femmes auront vraiment obtenu l’égalité lorsqu’il n’y aura plus besoin d’une journée en leur nom. » Je pensais qu’elle exagérait un peu.
Maintenant, je la rejoins complétement : il faut lutter pour l’égalité et contre le pire.
Le pire, est-ce l’indifférence, la violence silencieuse et morale ou, à l’inverse, le harcèlement d’un conjoint, d’un ex, d’un supérieur hiérarchique fussent-il de bas étage ?
Le pire, est-ce que ce sont les femmes battues, les femmes tuées par leurs conjoints ?
Le pire, est-ce que ce sont ces femmes violées et martyrisées sur divers conflits où le viol est institué comme arme de guerre ?
Le pire, est-ce pour ces femmes le rejet par la suite de leurs propres familles ?
Que dire de toutes ces femmes afghanes, de ces femmes iraniennes qui risquent leur vie lorsqu’une mèche de cheveux dépasse du voile qui recouvre leur tête ? Le pire ne serait-il pas aussi dans une hiérarchisation ou une banalisation de la douleur ?
Je suis d’autant plus révoltée qu’au moment même où je débutais cet écrit, nous assistions au cérémonial funèbre de la remise de quatre cercueils d’otages israéliens par les terroristes du Hamas, un homme âgé, une jeune mère de famille et ses deux bambins. Les femmes paient les plus lourds tributs dans tous les conflits. Elles sont combattantes mais rarement considérées comme telles.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, combien ont obtenu le titre de résistantes ? Combien, à la libération, se sont retrouvées tondues sous des prétextes plus ou moins fallacieux ? Combien ont obtenu le titre de Compagnon de la Libération ? La femme, idéalisée par le régime de Pétain à la cuisine, à l’éducation des enfants, au bien-être de son mari, est beaucoup plus que cela.
N’oublions pas que nos parents voulaient vivre et nous faire vivre dans l’égalité et le bonheur. Ils avaient foi en nous pour continuer ce qu’ils avaient construit, riches de leurs convictions et la joie de vivre libres ensemble.
En 1791, Olympe de Gouges, dans « la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne », déclare : « la femme naît libre et demeure égale à l’homme en droits », alors qu’en 1804 le code civil de Napoléon instaure le statut mineur de la femme mariée. Il a fallu la Seconde Guerre mondiale pour qu’enfin les femmes puissent voter.
Parfaitement lucide, Simone de Beauvoir écrit : « Il suffira d’une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes, nos droits, soient remis en question. Votre vie durant vous devrez rester vigilantes. » N’oublions pas que nos parents voulaient vivre et nous faire vivre dans l’égalité et le bonheur. Ils avaient foi en nous pour continuer ce qu’ils avaient construit, riches de leurs convictions et la joie de vivre libres ensemble.
C’est donc avec cet optimisme que nous nous retrouverons lors de notre congrès d’Annecy et vous y verrez, très certainement, une majorité de femmes ; c’est peut-être un signe, une vérité, un combat.

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