Catégories : édito, Non classé

by Com FNDIRP

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Par Com FNDIRP

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2024–2025 : Partout en France des commémorations ont et auront lieu pour les 80 ans de la libération de notre pays et des camps de la mort, pour célébrer la capitulation sans condition de l’Allemagne nazie avec ce bilan terrible : Plus de 65 millions de morts !

Il y a 80 ans de cela, les Soviétiques, depuis février 1943 et la victoire de Stalingrad, sont à l’Est, aux frontières de la Pologne, le jour du 6 juin 1944 quand s’ouvre enfin à l’Ouest le second front de Normandie. Le 23 août 1944 un troisième front, celui de Provence, va amplifier la présence des Alliés sur notre sol français. Avec l’appui et le harcèlement des forces de la Résistance unie constituées par les communistes, les gaullistes, des républicains, des citoyens et des syndicalistes autour du général de Gaulle et du Conseil national de la Résistance, les armées alliés vont pouvoir progresser. Nous reprendrons en main notre nation, et les premières reconstructions d’infrastructures, de logements provisoires et des institutions démocratiques vont s’engager.

Les Alliés et la Résistance vont à l’Est et à l’Ouest et partout dans le monde repousser une armée que certains pensaient invincible. Ils le feront au prix de leurs vies ou qu’ils auront mises en danger pour que nous puissions nous débarrasser du fascisme et du nazisme et revivre en paix.

Nazisme et fascisme, dont on va découvrir les indicibles massacres dans les camps de la mort, grâce aux Alliés et grâce à la vigilance de la FNDIRP qui va naitre autour de Marcel Paul et Frédéric Henri Manhès. Nous mesurerons, grâce aux témoignages de nos associations de la Résistance et des Déportations, grâce aux travaux des historiens que ce n’était pas un accident de l’Histoire mais un véritable système de pensée dont l’objectif était de faire disparaitre toute forme d’humanisme et d’universalisme.

« Nous mesurerons […] que ce n’était pas un accident de l’Histoire mais un véritable système de pensée dont l’objectif était de faire disparaitre toute forme d’humanisme et d’universalisme. »

Fascisme et nazisme prennent leurs sources dans les rapports de force, les guerres et les frustrations violentes et individuelles que créent les désordres économiques et financiers. Face aux forces progressistes allemandes, Hitler dans son Mein Kampf avait fixé le cap : « empêcher le complot judéo bolchévique », recevant ainsi l’appui de la grande bourgeoisie allemande. Rappelons-nous aussi qu’en France ces forces fascistes et d’extrême droite vont s’emparer de cet exemple jusqu’à faire échec au gouvernement de Front populaire et stopper les avancées sociales qu’il avait mises en œuvre.

Malgré les apparences démocratiques que veulent se donner aujourd’hui ces idéologies, elles renouvellent les prémices de ce système de pensée. Dont certains verraient d’un bon œil le retour, mais qui libèrent dans notre société des amalgames antisociaux face aux politiques austéritaires, des actes et des expressions de rejet, racistes, antisémites, xénophobes, qui font croire qu’il suffit de chasser des migrants pour régler nos problèmes quotidiens. Comme d’autres, la FNDIRP a eu raison d’interpeller nos organisations et nos amis pour permettre ce sursaut du Front républicain qui a marqué nos dernières élections législatives. Cela nous donne un répit, mais la bête immonde fait encore son œuvre ! Pour déjouer la banalisation du Rassemblement national et de ses amis, il est nécessaire pour nous de poursuivre ce combat du « plus jamais ça », du respect des serments que portèrent nos déportés d’un monde juste et de paix durable !

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